Le visage chaud et rougit par la fièvre
S’enfonce dans le moelleux oreiller
Les paupières fermées, les pensées divaguent
Rare instant de faiblesse autorisé
Un lâché prise, une chute lente
L’espoir d’un accueil chaleureux
Que des bras forts bienveillants
Protègent ce corps fatigué
Esprit embrumé, en plein délire
Plane quelque part, à mi-chemin
Entre la vie et la mort
Abandon en pleine conscience
À cette délicieuse ivresse
2023.02.11